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Il y a des jours comme ça, où l'on peut se demander quand même dans quel monde de tarés nous sommes.
Je ne vais pas rentrer dans un débat ultra poussé sur la « misère d'aujourd'hui » etc, je vais définir un périmètre plus petit : les gens que l'on a l'occasion de croiser dans une vie. Certains restent, d'autres s'en vont. On s'accroche à certains, on en expulse d'autres pour se protéger. On fait parfois de magnifiques rencontres, d'autres parfois vraiment néfastes. Pour moi, tant que tout est clair : c'est parfait.
Sauf que non. Il fallait que l'on invente aussi ce que j'appelle communément les « mouches à merde », vous m'excuserez l'expression... Ces « parasites » qui vous tournent autour, arborant toujours leurs plus beaux sourires et vous priant de croire à toutes leurs « bonnes intentions ». Au premier abord, ces gens ont l'air tellement adorables. Et pourtant. C'est plutôt le genre de personnes qui vous critiquent dans votre dos sur des sujets qui ne les concernent absolument pas, mais qui seront les premières à vous sortir des phrases faux-cul type « tu peux compter sur moi, courage » lorsque vous passerez un très mauvais moment. C'est là que ça devient drôle : quand vous serez au plus bas, le moral à zéro, ces personnes pèteront la forme et vous assommeront de phrases d'encouragement toutes aussi faux-cul les unes que les autres. Mais venez dire un jour que vous allez mieux. Pire, que votre vie est pour l'instant au top. Là, bizarrement, ces gens disparaîssent et/ou vous critiquent. Jalousie mal placée ? Grain en moins ? Manque de confiance en soi ? Bref, y'a quelque chose qui ne tourne pas rond dans leur tête.
Jusque là, je vous avoue, je m'en tape, l'ignorance et la débilité des autres, c'est plutôt drôle. Qu'on parle de moi en bien ou en mal, le fait est là : on parle de moi. Ceux et celles qui prétendent qu'en résumé, je ne vaux que dalle, que je suis ci ou que je suis ça, ont quand même pris le temps de parler de moi. Ce qui est contradictoire : personnellement, une personne que je trouve réellement naze pour être polie, je n'en parle pas, je m'en fous tout simplement. Ah, peut-être parce que j'ai plus de sujets de conversation avec les gens avec qui je discute, que « radio ragots »... Ce qui doit faire défaut à ces gens-là.
Le truc qui me fait à la fois rire et péter une case, c'est plutôt que je me pose cette question : t'as rien de mieux à raconter dans ta vie ? Les gens qui ont tendance à donner leur avis sur tout et en particulier sur ce qui ne les regarde pas, m'énervent sincèrement. Premièrement je me demande si leur vie est si misérable que cela que pour parler de choses/personnes qui ne les intéressent soit-disant pas (et là, j'avoue, j'ai de la peine pour eux, ça fait pitié). Deuxièmement, je me demande s'ils se rendent compte qu'à leurs réfléxions et avis négatifs à tort et à travers sur ces sujets qui ne les regardent pas, on a juste envie de leur dire « Et si tu la fermais ? Tu sais, te fatigue pas, tu brasses du vent là » (bon ok ça se résumerait plutôt à un bon vieux « T.G. »). Troisièmement, quand on observe la considération (merdique) qu'on a pour ces gens là; et qu'on se rend compte qu'ils prennent quand même le temps de parler de nous, je me dis que la vie est mal faite : ça ne va que dans un sens, pauvre eux. Ils doivent se sentir seuls.
Bref, bien sûr que les petits ragots inoffensifs sont drôles, entre ami(e)s. Je ne mets pas tout dans le même panier. Mais lorsque ça devient du déballage d'avis à la rien à voir, du vomi de paroles aussi stupides que ceux qui les sortent (si pas plus), je me demande vraiment à quoi bon. À QUOI BON.
Je ne suis cependant pas un bisounours. Il y a des gens (pas 15.000 quand même) que je n'aime pas, pour leur personnalité, pour leur façon d'être, parfois même tout simplement parce que le feeling ne passe pas; et ça va dans les deux sens. Des gens ne savent certainement pas me sentir, je ne suis pas parfaite et je ne veux pas l'être. Cela dit, avec ces gens-là, nous avons tous l'intelligence de ne pas parler les uns des autres, car nous avons mieux à faire (bon, on est pas 15.000 je me répète). Mais il reste ce 2% qui transgresse la règle du bon-sens. Et ce 2%, bien que je l'emmerde profondément, je peux dire que je suis quand même heureuse de le connaître car un peu de bouffonnerie dans ce monde parfois trop sérieux, ça fait du bien...
Désolée pour l'article de jeune ado rebelle au vocabulaire super élaboré, mais il fallait que ça sorte.
Même après 22 ans d'existence, je reste épatée de la connerie de certains gens. Tout comme je reste émerveillée de la douceur et de la gentillesse de la majorité tout de même.
Alors pour conclure, j'aime les gens, j'aime ma vie et ce qu'elle contient, et j'en suis fière.
Je me bats pour ça tous les jours. Et je le fais pour moi. Ceux et celles qui veulent parler, ok, faites le.
Maintenant que tout est dit, j'ai d'autres chats à fouetter, et j'ai une vie, moi.
PS : On revient à des articles normaux dès vendredi, promis ;-).